Texte Aymeri SUAREZ-PAZOS

Prix Mimosa d’Argent du Concours international francophone Vivons les Mots ! 2024

Mise en scène et interprétation Aymeri Suarez-Pazos
Composition sonore Charlène Martin
Aide chorégraphique Chinatsu Kosakatani
Regards extérieurs Romans Suarez-Pazos et Eric Chaussebourg
Création lumière Philippe Quillet

Durée : 1h

Ecrit en Résidence d’Ecriture à la Maison Maria Casarès du 26 septembre au 6 octobre 2023 avec une Bourse à l’écriture de l’OARA.

Edition chez l’Harmattan – Collection En Scène :

PRISON CENTRALE – Médaille d’argent du concours Vivons les mots ! 2024, Aymeri Suarez-Pazos – livre, ebook, epub – idée lecture (editions-harmattan.fr)

Résidences de création :

M3Q Poitiers : du 9 au 13 septembre 2024

Maison Maria Casarès : du 18 au 30 septembre – sortie de résidence le 30 septembre

Théâtre Artéphile -Avignon : du 11 au 15 novembre – sortie de résidence de 15 novembre

Théâtre du Château – Barbezieux-Saint-Hilaire : du 27 au 30 janvier : sortie de résidence le 30 janvier

CREATION au Festival international Bruits de Langues de Poitiers (Universitaire) le 25 mars 19h30 à la M3Q Poitiers

Retour sur lecture publique

Jean-Claude Sénéchal

Conseiller artistique et culturel – développement territorial Angoulême

Ancien Conseiller DRAC Poitou-Charentes

” Aymeri Suarez-Pazos – Prison II Centrale

C’est détonnant le spectacle des autres.

Cet homme là, est assis en face de moi à seulement quelques mètres. Va-t-il traverser le plateau à grandes enjambées et me sauter à la gorge?

Est-ce une forme primitive ou sauvage qui nous est présentée,  hors des figurations scéniques immuables de l’histoire d’un taulard qui etc etc et provoque la  compassion ou la répulsion,

Ou ce monologue que l’auteur lui fourre dans la gorge s’élève-t-il en lui, puisé dans la cascade des soliloques du pauvre de Jehan Rictus. Allez savoir?

Cet homme là, ce jeune homme, se donne en  spectacle, s’exhibe sur un fond d’état d’ivresse, mais pas celle de l’alcool. Il semble possédé, bravant les interdits, sans crainte de ce lui-même qu’il n’arrive pas à débusquer. Il bat comme un tambour de chaman, qui doit être périodiquement revivifié avec du sang sacrificiel, celui qui s’écoulait de sa victime, la créature vivante.

Va-t-il s’écrouler? Va-t-il résister?

Aymeri Suarez-Pazos, cascadeur de l’écriture, se jette à corps perdu dans le filet infini des illusions, bien au-delà d’une représentation théâtrale.

Mais ce n’est qu’un point de vue.”

Jean-Claude Sénéchal